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LES PREMIERS INSTRUMENTS

Teleharmonium

 

Le telharmonium , teleharmonium ou dynamophone, est un instrument de musique électromécanique, développé à partir de 1897 par l’américain Thaddeus Cahill (1867-1934).

C’est le premier véritable instrument de synthèse musicale. Cet ancêtre du synthétiseur n’était pas un instrument électronique mais électromécanique. En effet, le son n’était pas produit par un oscillateur électronique, mais par la rotation d’une « roue phonique », ou réothome, devant un micro composé d’une bobine et d’un aimant, selon le même principe qu’un micro de guitare électrique. Le telharmonium était capable de couvrir 7 octaves, entre 40 et 4 000 Hz. Il était polyphonique et possédait un clavier à toucher dynamique : l’intensité de la pression effectuée sur une touche faisait varier l’éloignement des cylindres par rapport aux capteurs, ce qui générait un signal plus ou moins fort.

Theremine

 

Le thérémine (theremine ou theremin) est un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen (connu sous le nom de « Léon Theremine », 1896-1993). Composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, l’instrument a la particularité de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste. Dans sa version la plus répandue, la main droite commande la hauteur de la note, en faisant varier sa distance par rapport à l’antenne verticale. L’antenne horizontale, en forme de boucle, est utilisée pour faire varier le volume selon sa distance par rapport à la main gauche.

Ondes Martenot

 

Les ondes Martenot est un instrument de musique électronique, inventé par Maurice Martenot (1898-1980) et présenté au public en 1928. Avec le thérémin mis au point en Russie en 1917, les ondes Martenot constituent l’un des plus anciens instruments de musique électronique. Maurice Martenot conçoit cet instrument à partir de 1918 et le présente à l’Opéra de Paris en 1928.

Des compositeurs comme Arthur Honegger, Darius Milhaud, André Jolivet et Olivier Messiaen écrivent immédiatement pour les ondes Martenot, symbole d’inouï et de modernité, que son inventeur ne cesse d’améliorer jusqu’en 1975, année de la création du 7e et dernier modèle de concert. Le répertoire compte plus de 1 500 œuvres.

Cet instrument monodique à oscillateur électronique se caractérise par ses sonorités particulières, dont la plus connue, proche de la sinusoïde, évoque des voix « venues d’ailleurs », assez proche de la scie musicale, mais présente bien d’autres possibilités, particulièrement au niveau de l’expression.

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